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Diamants : processus de Kimberley, c'est quoi ?

Vous avez entendu parler du processus de Kimberley ? Vous vous apprêtez à acheter un bijou avec un ou plusieurs diamants ? Et naturellement, vous vous demandez quels sont les avantages du processus de Kimberley. Jetons un oeil sur ce qu’il se cache derrière 🔎.

Un petit rappel historique

Jusque dans les années 90, nul ne se préoccupait de l’origine des diamants et il n'existait par de système de certification. En 1998, un rapport de Global Witness sur le rôle du marché du commerce des diamants dans la guerre en Angola sonne le glas de cette innocence. Les consommateurs et la société civile découvrent l’envers du décor et la réalité derrière ces pierres si convoitées : les “diamants de sang”. Puis, début 2000, un second rapport tout aussi accablant concernant les diamants en Sierra Leone est publié. La Centrafrique, le Congo ou encore le Libéria sont également concernés.

Quelques années plus tard, le film Blood Diamond et l'acteur Leonardo DiCaprio (qui joue le rôle de Danny Archer) apportent un nouvel éclairage sur ces conflits armés. La chaîne d'approvisionnement du diamant brut est montrée du doigt à juste titre et les images de guerre civile terrifient bon nombre de spectateurs.

Ces diamants, aussi appelés diamants de guerre ou de conflit, sont extraits dans des mines exploitées par des groupes rebelles. Ce trafic international de diamants bruts finance leur armement et leur garanti le contrôle de zones plus ou moins étendues, dans un objectif de renversement de l’état en place. Exploitation humaine, enfants soldats, assassinats de masses, violences… Le diamant est la clé de voûte de leur système.

C’est après la prise de conscience mondiale de ce problème de “diamants de sang” que les acteurs se décident à faire bouger les lignes. Dès mars 2000, un forum de négociation mondiale se crée pour répondre aux enjeux du trafic de diamant. En 2003, le processus de Kimberley (du nom d’une ville minière d’Afrique du Sud) se mettait en place, afin de garantir l’achat de pierres brutes auprès de sources légitimes, et des pratiques conformes pour ce qui est de la production et du transport de ces diamants bruts.

Le processus en détail

Le processus de Kimberley est à la fois un protocole et un groupe d’acteurs de la chaîne de valeur du marché du diamant. Il vise à garantir que les pierres brutes (qui sont ensuite taillées) ne proviennent pas de mines contrôlées par des groupes rebelles, et donc ne financent pas de conflits.

Depuis 2003, le processus de Kimberley a permis de véritables avancées dans les pays producteurs les moins stables politiquement et les moins riches. Les populations locales et les états ont pu se ré-approprier les richesses de leur sol. C’est le cas de la Sierra Leone par exemple, qui exporte maintenant ses pierres de manière légale. Les recettes profitent ainsi à l’économie du pays.

Il faut savoir que dans le cadre du processus, seules sont licites les transactions de diamants entre pays répondant aux critères minimaux standards du Processus de Kimberley, vendeurs et acheteurs. De fait, depuis l’entrée en vigueur de ce protocole, les pierres incriminées concernent maintenant moins de 1% des échanges, contre plus de 15% dans les années 1990. Le processus de Kimberley et la certification des diamants a donc véritablement participé à l’installation d’une stabilité et d’une paix durable sur le plan local.

Les acteurs du processus de Kimberley ?

Avec cette prise de conscience des diamants de conflits, les acteurs au coeur de ces problématiques ce sont investis pour trouver des solutions. Industriels du diamant, États et ONG ont donc créé, sous l’égide de l’ONU, un système visant à interdir l’importation de ces diamants de sang.

6 pays importateurs, l’industriel diamantaire sud-africain De Beers, et les ONG Global Witness et Impact (qui ont depuis quitté l’organisation) sont les premières parties prenantes de ce protocole, rejointes depuis par plus de 80 pays. D’après les chiffres annoncés par le Processus de Kimberley, ses membres représentent plus de 99% de la production mondiale de diamants bruts.

Processus de Kimberley et critiques !

Cependant, derrière ces chiffres, tout n’est pas rose. Le Processus est vivement critiqué et plusieurs acteurs importants, dont Global Witness, ont quitté l’organisation. 2 raisons principales sont invoquées :

- Du fait de son champ d’action trop restreint, le Processus de Kimberley ne garantit pas que 100% des diamants certifiés aient été extraits dans le respect des droits de l’homme

- Du fait du manque de contrôle tout au long de la “pipeline” du diamant, le Processus de Kimberley ne garantit pas que 100% des diamants certifiés ne contribuent ni à la corruption, ni à la contrebande, ni au blanchiment d’argent, comme le montre plusieurs enquêtes à retrouver sur la page Wikipedia du Processus de Kimberley.

Chez Breidal, nos diamants sont tous certifiés Processus de Kimberley. Nous sommes conscients de ses points faibles et sommes à l’aise avec le fait de vous les communiquer, dans un souci de transparence. Nous travaillons activement pour élever nos exigences, au-delà de cette loi Kimberley, pour garantir à 100% l’origine de nos diamants, leur condition d’extraction et leur éthique. Nous préférerons toujours ce choix à celui, pourtant plus simple, d’opter pour des diamants synthétiques (on vous explique pourquoi ici). Le challenge est de taille, mais nous sommes prêts 💪.

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